jeudi 24 juillet 2014

Pochette de Vinyle Beethoven revisitée








 
" Certaines couleurs s'attirent ou se repoussent, c'est intéressant d'avoir un œil dessus pour se rendre compte qu'en faite on est pas seul, que d'autres regard se placent, et marquent à eux seul l'importance de l'instant. "







Pochette de vinyle, Acrylique, Posca, Laque Noir



- Symphonie n°7 en LA Majeur -

" Ce diable d'homme, passionné ! " S'écrit Berlioz
La mélodie est une splendeur ; écartant un instant le voile sombre. Le poète nous apparaît.
Beethoven rentre dans sa vallée de larmes. Cet ineffable soupir, qu'il allait dérouler.
Mais l'enthousiasme bouillonnait fortement et toute la salle se levant a redemandé une seconde preuve de cette merveille.
Le morceau le plus applaudi passe toujours pour le plus beau. Tel est l'usage invariable.
Le premier morceau est un rythme curieux, une seconde abandonnée. Il se montre d'abord, il passe. Pendant que les violons chantent une sorte de lamentation. La phrase éclate alors de toute sa force, prend le caractère d'un gémissement convulsif.
Des rythmes inconciliables s'agitent péniblement les uns contre les autres. Une lueur d'espoir vient de naître, pure simple et douce.
Il s'éteint affaissé, les flutes d'une voix mourante, la force leur manque pour l'achever. Ce sont les violons qui le terminent.
Quelques notes à peine perceptible se ranimant tout à coup comme la flamme à vent. Exhalent un profond soupir sur une harmonie indécise... le reste reste silencieux...
Le Finale, en caprices charmants.
Beethoven ne faisait pas de musique pour les yeux.

poème fragmenté à partir d'un texte de Pierre HIEGEL sur la Symphonie n°7 en LA Majeur de Beethoven.

Après avoir revisité la pochette du vinyle je revisite son texte.

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